LES PROBLÈMES DE PROSTATE, LEURS TROUBLES ET LEURS CAUSES.
Une Hypertrophie Bénigne de la Prostate (HBP) est une affection non cancéreuse dans laquelle le rétrécissement de l'urètre rend l'élimination urinaire plus difficile. Elle survient le plus souvent chez les hommes de plus de 50 ans.
Cette affection augmente avec l'âge, passant d'environ 5 à 10% à 30 ans à 50% à 50 ans et plus de 90% chez les hommes âgés de plus de 85 ans. Elle peut être génante et affecter considérablement la qualité de vie des hommes concernés. Elle peut entraîner une rétention urinaire accompagnée d'un risque d'infections récurrentes des voies urinaires, de calculs vésicaux et parfois d'insuffisance rénale. Il est donc important de reconnaitre les symptômes qui n'apparaissent que tardivement alors que le phénomène d'hypertrophie peut commencer avant 30 ans.
Signes d'obstruction de la vessie :
- augmentation de la fréquence urinaire,
- augmentation de l'urgence,
- augmentation de la nécessité de se lever la nuit,
- difficulté à commencer à uriner,
- intermittence du flux urinaire,
- débit urinaire réduit.
AVERTISSEMENT : Les troubles de la prostate ne peuvent être diagnostiqués que par un spécialiste. Ne pas s'auto-diagnostiquer. Si vous éprouvez ces symptômes, consultez immédiatement votre médecin ou thérapeute habituel pour un diagnostic approprié.
Causes probables :
Les causes de l'HBP restent un mystère, mais les changements (liés au vieillissement) des niveaux d'hormones circulant dans le sang peuvent être un facteur. La prédisposition génétique joue un rôle mineur dans l'HBP, particulièrement lorsque l'HBP survient chez un homme plus jeune (1-3). La génétique peut préparer le terrain, mais l'HBP est finalement une condition causée par les conditions de vie, l'influence de facteurs alimentaires et environnementaux affectant le métabolisme des hormones sexuelles masculines (androgènes).
L'augmentation de volume est due à l'activité d'une enzyme qui convertit la testostérone en DHT (dihydrotestostérone) (4).
Considérations sur l'alcool :
Bien que seule la bière augmente les taux de prolactine, une consommation plus élevée d'alcool peut être associée à l'HBP. Dans une étude conduite sur 17 ans menée auprès de 6 581 hommes à Hawaï, il a été noté qu'une consommation d'alcool (pur) d'au moins 0.74 litre par mois était directement liée au constat de l'HBP. La corrélation était la plus importante pour la bière, le vin et le saké. moins pour les spiritueux. Une étude moindre portant sur 889 hommes a montré une corrélation inverse entre la consommation d'alcool et les hommes ayant subit l'opération ou dans "l'attente vigilante" de l'intervention chirurgicale. En d'autres termes, plus la consommation d'alcool est élevée, plus grave sera l'HBP. La bière (mais pas l'alcool pur), le tryptophane et le stress augmentent tous la sécrétion de prolactine et peuvent donc être des facteurs aggravants (22,23).
Cholestérol
Les métabolites toxiques du cholestérol sont irritants pour la vessie. Ils s'accumulent dans une prostate volumineuse ou cancerisée. Le cholestérol endommagé par les radicaux libres peut endommager les cellules de la prostate, provoque l'augmentation de la croissance cellulaire observée dans l'HBP. Tous les efforts doivent être faits pour réduire les niveaux de cholestérol en maintenant un apport élevé d'antioxydants.
QUE FAIRE ?
Si elle n'est pas traitée, l'HBP peut obstruer la sortie de la vessie, entraînant une rétention d'urine sévère et éventuellement des dommages aux reins. Un traitement approprié est crucial. Une intervention chirurgicale peut être indiquée chez les personnes pour lesquels la cure prostatique n'a pas fonctionné, qui ont une infection récurrente ou qui présentent des signes d'insuffisance rénale.
Dans le passé, le traitement médical consistait en une procédure connue sous le nom de résection trans-urétrale de la prostate. Cette chirurgie est associée à un taux élevé de suites (dysfonctionnement sexuel, incontinence et saignements) et elle devrait être évitée à moins que cela ne soit absolument nécessaire. Les procédures chirurgicales qui utilisent des micro-ondes ou des lasers sont également disponibles. Généralement, ces procédures plus récentes sont moins coûteuses que la résection transurétrale de la prostate et ont moins de complications, bien que des thérapies ultérieures soient souvent nécessaires (5).
Importance de l'exercice, de l'activité :
Il existe une corrélation entre une plus grande activité physique et des taux plus faibles d'HBP, et il existe également une corrélation entre l'obésité abdominale et l'HBP (6-7).
Il semble possible que l'activité physique puisse servir un triple but:
- elle peut augmenter le flux sanguin vers la région, permettant au corps d'éliminer efficacement les déchets;
- elle peut diminuer favorablement les réponses de stress, détendant ainsi le tissu prostatique;
- elle peut réduire l'excès de poids abdominal, en diminuant favorablement l'activité du système nerveux et en relaxant ainsi la région prostatique / rectale.
Importance de l'alimentation :
Le régime alimentaire semble jouer un rôle crucial dans la problématique de la prostate. Les régimes riches en graisse, en particulier les graisses saturées, sont associés à un risque accru d'HBP, tout comme les régimes riches en viande rouge.
Les agriculteurs chinois ont révélé une corrélation entre les régimes alimentaires contenant des produits animaux et la fréquence de l'HBP (91,1% de ceux qui mangeaient des aliments riches en produits animaux avaient une HBP contre 11,8% chez ceux qui ne mangeaient pas de protéines animales) (8).
Les recommandations alimentaire «type régime méditérannéen» conviennent à l'HBP. Il est particulièrement important :
- d'éviter les résidus de pesticides sur les fruits et légumes,
- d'augmenter la consommation de fruits et légumes, (9-10)
- d'augmenter la consommation de zinc et d'acides gras essentiels,
- de diminuer la consommation de café,
- d'éviter la margarine et autres sources de gras trans, (9-11)
- Il est également important de maintenir les taux de cholestérol sanguin sous les 160 mg / dl.
LES PLANTES ET NUTRIMENTS UTILISÉS POUR LES PROBLÈMES DE PROSTATE
Les produits à base de plantes sont très populaires en Europe pour l'HBP. Plus particulièrement, en Allemagne et en Autriche ou ils représentent plus de 90% de toutes les utilisations concernant l'HBP. En Italie, les plantes représentent environ 50% (30).
Actuellement les produits végétaux disponibles en Europe pour la prostate contiennent le palmier nain (Serenoa repens)., le pygeum (Pygeum africanum), l'ortie (Urtica dioica) et le pollen de fleurs. Sur la base d'un examen attentif de la littérature publiée, on peut voir que le palmier nain est le plus efficace, suivi par le pollen, du pygeum et de l'ortie. Cependant, chaque plante a un mécanisme d'action différent, et une plante peut mieux convenir pour une personne en particulier plutot qu'une autre. Les combinaisons peuvent également s'avérer plus efficaces que n'importe quelle plante simple.
Le Sabal Serrulata ou Saw Palmetto
Le Sabal (Serenoa repens), originaire de Floride, diminue significativement les signes et les symptômes de l'HBP. Le mécanisme d'action est lié à l'inhibition de la liaison de la DHT aux récepteurs cellulaires, à l'inhibition de l'enzyme 5-alpha-réductase et à l'interférence avec les récepteurs de la prostate aux œstrogènes. D'excellents résultats ont été obtenus dans de nombreuses études cliniques. Environ 90% des hommes atteints d'HBP légère à modérée ont présenté une amélioration de leurs symptômes au cours des quatre à six premières semaines de cure à de palmier nain (31-34). Les effets indésirables du palmier nain étaient légers et peu fréquents, la dysfonction érectile apparaissant moins fréquemment avec le palmier nain (1,1% contre 4.9% avec un produit de synthèse) (31) En général, le palmier nain est bien toléré et n'a aucune interaction médicamenteuse connue. (34) Un effet secondaire possible est une détresse gastro-intestinale (diarrhée), légère mais facilement solutionnée en prenant saw palmetto au milieu des repas.
Pollen
Le pollen a été utilisé dans les cas de prostatite et d'HBP en Europe pendant plus de 40 ans (36). Il a été démontré qu'il est très efficace dans plusieurs études cliniques en double aveugle (7, 38) avec un taux de réussite d'environ 70% (37)
Il est fait mention de réductions d'environ 70% de la fréquence urinaire nocturne, ainsi que des réductions significatives des urines résiduelles (38) et que le pollen exerce une action anti-inflammatoire et produit un effet contractile sur la vessie tout en relaxant simultanément l'urètre.
Pygeum
L'écorce de Pygeum africanum, un arbre à feuilles persistantes originaire d'Afrique, a été historiquement utilisée dans le traitement des troubles des voies urinaires. Les principaux composants actifs de l'écorce sont les stérols liposolubles et les acides gras. Largement étudié dans des études animales expérimentales et des essais cliniques avec des humains. Une étude sur des cellules prostatiques de rats suggère que l'effet thérapeutique de pygeum peut être dû en partie à l'inhibition de facteurs de croissance (par exemple, EGF, bFGF et IGF-I) qui sont responsables de la prolifération prostatique (41).
De nombreux essais cliniques avec plus de 600 patients ont démontré que pygeum était efficace pour réduire les symptômes et les signes cliniques d'HBP, en particulier dans les cas précoces (41). Cependant, il peut y avoir des circonstances où pygeum est plus efficace que Saw Palmetto. Ils ont des mécanismes d'action qui se chevauchent et peuvent être combinés.
L'huile de pépins de Courge
L'huile de Pépins de Courge, extrêmement nutritive et riche en antioxydants et vitamines, est surtout utilisée en phytothérapie pour soutenir le bon fonctionnement de la prostate et des voies urinaires : elle contient aussi des phytostérols, molécules capables d'inhiber la croissance, voire l'inflammation du tissu prostatique à l'origine des troubles de la miction dans les cas d'hypertrophie bénigne de la prostate. Elle est utile pour le bon fonctionnement de la fonction urinaire chez l'homme à partir de 45 ans et aide à maintenir la prostate en bonne santé.
Epilobe
Une étude démontre que deux composants actifs contenus dans l'épilobe, les oenothéines A et B, agissent en tant qu'inhibiteurs des enzymes impliquées dans le développement de l'HBP, à savoir l'aromatase et la 5 alpha-réductase (48). D'autres études mettent en évidence l'effet anti-prolifératif in-vitro pour les cellules humaines de prostate (49). Michael Moore y a recours pour lutter contre les prostatites aigûes (infection bactérienne de la prostate) en tant qu'approche générique et suffisante en elle-même (50).
Ortie
La racine de l'ortie urticante (Urtica dioica) s'est également révélée efficace pour la prostate. Cependant, comme pour le pygeum, les résultats obtenus avec l'ortie sont moins impressionnants que ceux avec Saw palmetto ou le pollen. Une étude randomisée, multicentrique, en double aveugle de 431 patients utilisant à la fois le Saw Palmetto et L'Ortie a montré un bénéfice clinique équivalent à celui d'un produit de synthèse (45). Comme le Saw Palmetto, l'ortie semble interagir avec la DHT. Les études sur les tubes à essai montrent que la racine d'ortie peut également moduler les effets hormonaux (47).
Des produits à base de soja
Le soja est particulièrement riche en phytostérols, en particulier le bêta-sitostérol. Les effets hypocholestérolémiants des phytostérols sont bien documentés (28). Il a également été démontré que les phytostérols améliorent l'HBP. Une étude récente en double aveugle a porté sur 200 hommes recevant du bêta-sitostérol (20 mg) ou un placebo trois fois par jour (29). Le bêta-sitostérol a entraîné une augmentation du débit urinaire et une diminution de l'urine laissée dans la vessie après la miction. Pas de résultat pour les placebos.
Zinc
Sur le plan de l'efficacité, l'apport adéquat et l'absorption de zinc sont les paramètres déterminants. Des études effectuées dans les années 1970 a montré que la supplémentation en zinc agit favorablement sur la prostate et diminue les symptômes dans la majorité des cas (12-13).
Il a été démontré que le zinc inhibe l'activité de l'enzyme qui convertit la testostérone en DHT (14-18). Le zinc inhibe également la liaison des androgènes aux récepteurs des androgènes dans la cellule (14) ainsi que la sécrétion de prolactine par l'hypophyse (19,20).
Acides aminés
La combinaison de la glycine, de l'alanine et de l'acide glutamique a été démontrée dans plusieurs études pour soulager de nombreux symptômes de l'HBP. Dans une étude contrôlée de 45 hommes, la fréquence urinaire nocturne a été augmentée ou réduite dans 95% des cas, l'urgence réduite dans 81% des cas, la fréquence urinaire diurne réduite dans 73% et la miction retardée réduite dans 70% (26-27). Le mécanisme d'action est inconnu mais est probablement lié aux acides aminés agissant comme neurotransmetteurs inhibiteurs et de réduire les sentiments d'une vessie pleine. En d'autres termes, la thérapie aux acides aminés n'est efficace pour traite l'HBP qu'à partir du moment où elle provoque un inconfort urinaire..
Vous trouverez notre sélection complète de produits naturels pour la prostate et le confort urinaire ICI .
RÉCAPITULATIF RAPIDE
- Plus de 50% des hommes développent une hypertrophie de la prostate au cours de leur vie.
- L'HBP est en grande partie le résultat des changements hormonaux associés au vieillissement.
- L'obésité est un facteur de risque majeur pour l'HBP.
- La prise en charge et l'absorption du zinc sont déterminantes pour un programme efficace de l'HBP.
- Le cholestérol endommagé par les radicaux libres est particulièrement toxique et cancérigène pour la prostate.
- La consommation accrue d'aliments à base de soja est associée à une diminution du risque de développer un cancer de la prostate et peut aider dans les cas d'HBP.
- Le palmier nain et d'autres approches de l'HBP à base de plantes sont plus efficaces dans les cas légers à modérés. Saw Palmetto n'est pas certain d'être efficace dans les cas graves.
- Environ 90% des hommes atteints d'HBP légère à modérée éprouvent une certaine amélioration de leurs symptômes au cours des quatre à six premières semaines après avoir commencé à prendre l'extrait de palmier nain.
- Pygeum, Pollen de fleurs et Racine d'ortie ont tous donné d'excellents résultats dans l'amélioration des symptômes de l'HBP dans des études en double aveugle.
CONSEIL DE SANTE :
- A partir de 40 ans, un examen annuel de la prostate peut être préconisé.
- A partir de 50 ans, si l'un de vos parents proches (père, frère ou oncle) a eu un cancer de la prostate un examen annuel de la prostate + un test PSA est vivement recommandé.
LA CURE PROSTATIQUE
Les objectifs de cette cure sont de normaliser les taux de nutriments prostatiques, d'inhiber la conversion excessive de la testostérone en DHT (dihydrotestostérone) l'hormone de croissance de la prostate, d'inhiber la liaison au récepteur DHT et de limiter ce qui favorise la croissance des cellules prostatiques.
Une HBP grave ou suffisamment avancé peut ne pas répondre à cette cure et peut nécessiter l'utilisation à court terme d'un médicament ou d'une intervention chirurgicale. Consultez votre thérapeute.
Exercice :
L'exercice est protecteur contre l'HBP. Une activité est recommandée. Au moins 30 minutes par jours sur 5 jours dans la semaine. Il n'est pas nécessaire que ce soit intense. Il peut s'agir de natation, de la marche, du vélo...
Régime :
Les recommandations «type régime méditérannéen» sont appropriées pour l'HBP. Il faut néanmoins rajouter :
- des produits à base de soja, riches en isoflavones qui limitent la production des cellules prostatiques,
- des poissons gras riches en oméga 3,
- des graines de lin dont les lignanes s'avèrent très favorables pour l'HBP.
Il est aussi important de limiter la consommation de viande et autres produits animaux, l'alcool et le café, les aliments contaminés par des enrichissements vitaminés et autres, les pesticides, les hormones; et les aliments riches en cholestérol.
Compléments alimentaires adaptés :
- La formule multivitaminique et minérale de grande puissance telle que Vitaminal : 2 à 4 capsules par jour,
- Zinc: 4 à 6 gélules par jour
- Huiles de poisson: EPA + DHA 5 capsules par jour,
- l'un des éléments suivants:
- Pépins de raisin (riche en oligomères procyanidoliques): 2 à 4 gélules par jour,
- Extrait d'écorce de pin (> 90% d'oligomères procyanidoliques): 2 à 4 gélules par jour (recommandé),
- Le complexe Prosta homme composé des quatre plantes saw palmetto, Courge semence, épilobe, pygéum africanum (recommandé) : 4 à 6 gélules par jour.
Les plantes simples adaptées :
- Un ou plusieurs des éléments suivants:
- Palmier nain ou Sabal : 2 à 4 gélules par jour,
- Pollen de fleur : 2 gélules deux à trois fois par jour,
- Pygeum : 2 à 4 gélules par jour,
- Racine d'ortie : 2 gélules deux fois par jour.
RÉFÉRENCES :
1. Bushman W. Etiology, epidemiology, and natural history of benign prostatic hyperplasia. Urologic Clinics of North America 2009 Nov; 36(4): 403–415.
2. Pearson JD, Lei HH, Beaty TH, et al. Familial aggregation of bothersome benign prostatic hyperplasia symptoms. Urology 2003; 61: 781–785.
3. Habuchi T, Liqing Z, Suzuki T, et al. Increased risk of prostate cancer and benign prostatic hyperplasia associated with a CYP17 gene polymorphism with a gene dosage effect. Cancer Research 2000; 60: 5710–5713.4. Horton R. Benign prostatic hyperplasia. A disorder of androgen metabolism in the male. Journal of the American Geriatrics Society 1984; 32: 380–385.
5. Dull P, Reagan RW Jr, Bahnson RR. Managing benign prostatic hyperplasia. American Family Physician 2002; 66: 77–84.
6. Platz EA, Kawachi I, Rimm EB, et al. Physical activity and benign prostatic hyperplasia. Archives of Internal Medicine 1998 Nov 23; 158: 2349–2356.
7. Suzuki S, Platz EA, Kawachi I, et al. Intakes of energy and macronutrients and the risk of benign prostatic hyperplasia. The American Journal of Clinical Nutrition 2002; 75: 689–697.
8. Zhang SX, Yu B, Guo SL, et al. [Comparison of incidence of BPH and related factors between urban and rural inhabitants in district of Wannan.] Zhonghua Nan Ke Xue 2003; 9: 45–47.
9. Lagiou P, Wuu J, Trichopoulou A, et al. Diet and benign prostatic hyperplasia: a study in Greece. Urology 1999; 54: 284–290.
10. Ambrosini GL, de Klerk NH, Mackerras D, et al. Dietary patterns and surgically treated benign prostatic hyperplasia: a case control study in Western Australia. BJU International 2008 Apr; 101(7): 853–860.
11. Gass R. Benign prostatic hyperplasia: the opposite effects of alcohol and coffee intake. BJU International 2002; 90: 649–654.
12. Bush IM, Berman E, Nourkayhan S, et al. Zinc and the prostate. Presented at the annual meeting of the American Medical Association, Chicago, 1974.
13. Fahim M, Fahim Z, Der R, et al. Zinc treatment for the reduction of hyperplasia of the prostate. Federation Proceedings 1976; 35: 361.
14. Leake A, Chrisholm GD, Busuttil A, et al. Subcellular distribution of zinc in the benign and malignant human prostate: evidence for a direct zinc androgen interaction. Acta Endocrinologica 1984; 105: 281–288.
15. Zaichick VY, Sviridova TV, Zaichick SV. Zinc concentration in human prostatic ?uid: normal, chronic prostatitis, adenoma and cancer. International Urology and Nephrology 1996; 28: 687–694.
16. Leake A, Chisholm GD, Habib FK. The effect of zinc on the 5-alpha-reduction of testosterone by the hyperplastic human prostate gland. Journal of Steroid Biochemistry 1984; 20: 651–655.
17. Wallace AM, Grant JK. Effect of zinc on androgen metabolism in the human hyperplastic prostate. Biochemical Society Transactions 1975; 3: 540–542.
18. Judd AM, Macleod RM, Login IS. Zinc acutely, selectively and reversibly inhibits pituitary prolactin secretion. Brain Research 1984; 294: 190–192.
19. Login IS, Thorner MO, MacLeod RM. Zinc may have a physiological role in regulating pituitary prolactin secretion. Neuroendocrinology 1983; 37: 317–320.
20. Farnsworth WE, Slaunwhite WR, Sharma M, et al. Interaction of prolactin and testosterone in the human prostate. Urological Research 1981; 9: 79–88.
21. Farrar DJ, Pryor JS. The effect of bromocriptine in patients with benign prostatic hyperplasia. British Journal of Urology 1976; 48: 73–75.
22. DeRosa G, Corsello SM, Ruffilli MP, et al. Prolactin secretion after beer. The Lancet 1981; 2: 934.
23. Corenblum B, Whitaker M. Inhibition of stress-induced hyperprolactinaemia. British Medical Journal 1977; 2: 1328.
24. Chyou PH, Nomura AM, Stemmermann GN, et al. A prospective study of alcohol, diet, and other lifestyle factors in relation to obstructive uropathy. Prostate 1993; 22: 253–264.
25. Chyou PH, Nomura AM, Stemmermann GN, et al. A prospective study of alcohol, diet, and other lifestyle factors in relation to obstructive uropathy. Prostate 1993; 22: 253–264.
26. Damrau F. Benign prostatic hypertrophy: amino acid therapy for symptomatic relief. Journal of the American Geriatrics Society 1962; 10: 426–430.
27. Feinblatt HM, Gant JC. Palliative treatment of benign prostatic hypertrophy; value of glycine-alanine-glutamic acid combination. The Journal of the Maine Medical Association 1958; 49: 99–101.
28. Tilvis RS, Miettinen TA. Serum plant sterols and their relation to cholesterol absorption. The American Journal of Clinical Nutrition 1986; 43: 92–97.
29. Berges RR, Windeler J, Tramisch HJ, et al. Randomised, placebo-controlled, double-blind clinical trial of beta-sitosterol in patients with benign prostatic hyperplasia. Beta-sitosterol Study Group. The Lancet 1995; 345: 1529–1532.
30. Buck AC. Phytotherapy for the prostate. British Journal of Urology 1996; 78: 325–336.
31. Wilt TJ, Ishani A, Stark G, et al. Saw palmetto extracts for treatment of benign prostatic hyperplasia: a systematic review. JAMA, The Journal of the American Medical Association 1998; 280: 1604–1609.
32. Wilt T, Ishani A, MacDonald R. Serenoa repens for benign prostatic hyperplasia. Cochrane Database of Systematic Reviews 2002; 3:CD001423.
33. Wilt T, Ishani A, Stark G, et al. Serenoa repens for benign prostatic hyperplasia. Cochrane Database of Systematic Reviews 2000; 2:CD001423.
34. Gordon AE, Shaughnessy AF. Saw palmetto for prostate disorders. American Family Physician 2003; 67: 1281–1283.35. Bent S, Kane C, Shinohara K, et al. Saw palmetto for benign prostatic hyperplasia. The New England Journal of Medicine 2006; 354(6): 557–566.
36. Yasumoto R, Kawanishi H, Tsujino, et al. Clinical evaluation of long-term treatment using cernitin pollen extract in patients with benign prostatic hyperplasia. Clinical Therapeutics 1995; 17: 82–86.
37. Buck AC, Cox R, Rees RW, et al. Treatment of out?ow tract obstruction due to benign prostatic hyperplasia with the pollen extract, cernilton. A double-blind, placebo-controlled study. British Journal of Urology 1990; 66: 398–404.
38. Dutkiewicz S. Usefulness of cernilton in the treatment of benign prostatic hyperplasia. International Urology and Nephrology 1996; 28: 49–53.
39. Habib FK, Ross M, Lawenstein A. Identification of a prostate inhibitory substance in a pollen extract. Prostate 1995; 26: 133–139.
40. MacDonald R, Ishani A, Rutks I, et al. A systematic review of cernilton for the treatment of benign prostatic hyperplasia. BJU International 2000; 85: 836–841.
41. Edgar AD, Levin R, Constantinou CE, Denis L. A critical review of the pharmacology of the plant extract of Pygeum africanum in the treatment of LUTS. Neurourology and Urodynamics 2007; 26(4): 458–463.
42. Duvia R, Radice GP, Galdini R. Advances in the phytotherapy of prostatic hypertrophy. Mediz Praxis 1983; 4: 143–148.
43. Belaiche P, Lievoux O. Clinical studies on the palliative treatment of prostatic adenoma with extract of Urtica root. Phytotherapy Research 1991; 5: 267–269.
44. Romics I. Observations with Bazoton in the management of prostatic hyperplasia. International Urology and Nephrology 1987; 19: 293–297.
45. Sokeland J. Combined sabal and urtica extract compared with ?nasteride in men with benign prostatic hyperplasia: analysis of prostate volume and therapeutic outcome. BJU International 2000; 86: 439–442.
46. Wagner H, Willer F, Samtleben R, et al. Search for the antiprostatic principle of stinging nettle ( Urtica dioica) roots. Phytomedicine 1994; 1: 213–224.
47. Schottner M, Gansser D, Spiteller G. Lignans from the roots of Urtica dioica and their metabolites bind to human sex hormone binding globulin (SHBG). Planta Medica 1997; 63: 529–532.
48. Ducrey B, Marston A, Göhring S, Hartmann RW, Hostettmann K. Inhibition of 5 alpha-reductase and aromatase by the ellagitannins oenothein A and oenothein B from Epilobium species. Planta Med. 1997 Apr;63(2):111-4.
49. Vitalone A, Guizzetti M, Costa LG, Tita B. Extracts of various species of Epilobium inhibit proliferation of human prostate cells. J Pharm Pharmacol. 2003 May;55(5):683-90.
50. Moore, Michael, « Specific Indications for Herbs in General Use », 3ème édition